Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes feuillets de vie
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 107
Derniers commentaires
Archives
31 août 2021

Pendant ce temps.

Pendant ce temps, la vie sans toi devait continuer.

Elle était imparfaite pour personne en ces temps de pandémie et de numéro de vague, à la longue j’avais fini par plus ou moins m’habituer. Porter tel un brassard un masque antivirus au poignet selon les endroits, sur le nez devant la bouche buée sur lunettes à d’autres, me laver les mains à répétition, malgré ma méfiance, je m’étais même résignée à me faire vacciner.

Ce n’était pas tant ma peur des piqûres qui avait retardé ma décision de me faire injecter les deux doses réglementaires, mais plutôt ce qu’elles contenaient et les conséquences qu’elles pouvaient apporter dans quelques années.

Mais bon, comme répétait ma grand-mère « A la grâce de dieu ».

Ce pauvre Dieu, qui, s’il existait vraiment, devait avoir de solides épaules tant il était mis sur la sellette et à toutes les sauces depuis ces dernières années.

Tu n’étais pas sans savoir les scandales ici et ailleurs, dans les coulisses du pouvoir religieux, comme dans les plus sombres recoins de la foi. La papauté et ses employés dispersés à travers le monde couvrant de leurs travers amoureux. Peu importe le dieu invoqué, les détraqués sexuels se trouvent partout et font des ravages.

Ils disent que c’est de l’amour qu’ils distribuent, mais à quel prix et avec quelles conséquences ?

Et puis, à force de mettre sur le tapis d’être compatissant et ouvert aux pays plus pauvres que nous, subissant la guerre, la dictature,  la famine et j’en passe et des pires, les gouvernements successifs ont transféré leurs problèmes chez nous.

Comme si nous n’avions pas assez des nôtres sans encore ajouter ceux de la planète entière et notamment des pays Arabes.

Qu’avions nous fait de nous mêler de leur façon de gérer leurs pays en pavoisant sous leur nez comme le nôtre était plus beau, plus brillant, parfait et avec tant d’avantages.

A force de brandir « la liberté, la fraternité et l’égalité » les peuples se sont dits :

- « partons chez eux puisque chez nous c’est une catastrophe, partons chez eux puisque c’est si beau ! ».

A la longue, toute cette population a fait comme le sablier, s’imaginant qu’il y aurait assez de place, assez d’argent, assez de tout dans ce petit pays que l’on appelle France.  

C’était sans doute vrai au début, il y a bien longtemps. Aujourd’hui, nous arrivons au bout de tout sans pouvoir arrêter le sable de déborder et de nous étouffer. Comment éviter que nos prairies, nos terres, notre culture, ne deviennent un grand désert où la terreur règne, le sang coule, à la manière d’un abattoir où l’on coupe les têtes des hommes aussi facilement qu’à celle d’un canard, qu’on lâche des bombes comme aux plus terribles moments de la drôle de guerre.

La générosité et la compréhension envers les autres mondes doivent avoir une fin.

Courageux celui qui saura prendre la décision de rassembler le sable qui déborde et faire en sorte qu’il ne coule plus, du tout. On ne peut avec sagesse transférer un pays dans un autre pour de multiples raisons. Surtout quand le sable est mouvant, belliqueux, imprévisible et dangereux, surtout revendicatif et exigeant une fois qu’on lui a donné le droit de s’installer définitivement.

Notre culture gauloise n’a rien contre celles différentes qui viennent à la découverte de nos parcelles. Nous aimons et apprécions aussi d’être touriste et curieux en terre inconnue.
Quand, à l’inverse, le touriste devient invasif, s’installe en imposant ses habitudes ancestrales qui ne sont pas les nôtres, c’est là où le bât blesse et finit par me mettre plus qu’en colère, me révolte, me rend malade, me fait perdre le goût de vivre, de sourire, de chanter, d’écrire.

Je ne sais plus qui est l’étranger…

Est-ce moi qui suis née depuis des lustres ici, en France, respectueuse de tout et de tous, des lois et des obligations, des autres, ou les fuyards de tous les ciels n’ont qu’une envie une fois installé, nous faire disparaître à leur avantage ?

Il ne suffit pas de faire de longs discours de tolérance, créer des tableaux Excel de  statistiques du nombre de personnes à accueillir, faire de beaux et attendrissants documentaires télévisuels, d’écrire, du fond de sa belle maison tranquille et protégée. Venir s’installer dans la population dite « moyenne » voire « pauvre », oui, ce n’est pas une espèce en voie de disparition en France, pour se rendre compte comme notre « terre d’accueil » est loin d’être idyllique pour ceux qui côtoient l’incivilité des « touristes installés »

Alors je t’entends d’ici me balancer « raciste » à la figure.

Je ne l’ai jamais été, je faisais même partie de celles qui prenaient la défense de « l’opprimé », mais il se trouve que depuis quelques années je dois subir toutes les mauvaisetés que je voyais avant de loin, en ouvrant mon poste de télévision.

Un président que j’aimais beaucoup, avait parlé à l’époque « du bruit, des odeurs etc. » C’était un homme avant-gardiste, c’est d’ailleurs ça que l’on demande à un homme arrivé à ce poste. Avoir un temps d’avance, sortir de sa bulle protégée, être aussi voyant ou plutôt prévoyant qu’un voyant devant sa boule de cristal.

Depuis toutes ces années, je n’en n'ai pas vu un seul qui ait eu cet instinct animal permettant d’avoir le sens du danger, le truc en plus de ne pas faire, savoir arrêter le cours du temps en marche quand il risque de se casser la gueule et entrainer son peuple avec.

J’ai régulièrement écrit que je ne voulais me mêler à tous ces débats politiques, à chacun son métier, ce n’est pas le mien, ma vie morose et en dehors des clous ne me permettait pas de parler.

Ce n’est plus possible aujourd’hui si je ne veux pas imploser.

Je te raconte tout ça pour faire sortir les parasites de ma tristesse, du désespoir qui m’empêche un peu plus chaque jour de respirer normalement au sens propre comme au figuré.

Je m’interroge à savoir quand, quand donc une personne va faire basculer ce mauvais monde, quand donc il va modifier le système qui tourne plus depuis trop longtemps sur le bon cran…

AplumenathR

Elhiana.

horloge-engrenage

Publicité
Commentaires
Publicité